Amnésiques, Takato Keisuke et 6 autres jeunes femmes se réveillent une grande pièce blanche. Alors qu’ils réalisent à peine ce qu’il leur est arrivé, une voix se met à leur parler pour leur proposer un jeu. Pour sortir et survivre, ils devront se plier aux règles et faire des choses réellement dégradantes. Au départ, Euphoria était une visual novel qui a été adapté en une petite série d’OAV depuis décembre 2011 jusqu’à aujourd’hui.
C’est donc accompagné de son amie d’enfance Kanae Hokari, ses camarades d’école Rika Mikaba et Miyako Ando, leur professeur d’anglais Aoi Natsuki, ainsi que Rinne Byakuya et son amie Nemu Manaka que notre protagoniste va devoir affronter des épreuves sexuelles BDSM très dégradantes pour ses partenaires afin de survivre dans ce drôle d’endroit.
L’idée est que pour quitter chaque pièce il faut une « clée » et une « serrure » (vous avez compris la métaphore, c’est bon ?). Miyako Ando est la première à réagir et à refuser le jeu, c’est alors que la lumière s’éteint, on l’entend alors crier et lorsque la lumière revient, elle est attachée sur une chaise électrique qui la tue dans d’atroces souffrances. Autant vous le dire tout de suite, cet anime est très gore et très clairement pas destiné aux âmes sensibles.
Le hentai gore n’est pas un genre nouveau, certain ont même hissé ce style d’anime au rang d’œuvre d’art culte comme le génialissime Urotsukidoji mais Euphoria va beaucoup plus loin avec des scènes très crues et vraiment borderlines dont le seul but est de mettre le spectateur mal à l’aise et ça fonctionne plutôt bien.
Si les premiers « jeux » consistent à faire l’amour deux fois de suite, les épreuves suivantes deviennent carrément BDSM avec des électrodes ou des sextoys. Tout y passe ou presque, malsain au possible il y a même des scènes de scatophilie vraiment écœurantes, Euphoria va loin dans le délire, très loin. La censure japonaise devient presque burlesque ici puisque seules les organes génitaux sont masqués alors que les scènes sont trash au possible avec toute l’exagération que le connait dans les animés.
Clairement inspiré par SAW, vous l’aurez compris, Euphoria n’est pas à mettre entre toutes les mains et est réservé à un public vraiment averti. Pour être très honnête, je n’ai pas réellement pigé le but et le message du truc mais l’anime pousse notre curiosité dans ses derniers retranchements et mine de rien nous donne envie d’en savoir plus sur cet endroit et ce qui est arrivé aux personnages.